dimanche 29 novembre 2009

Bienvenue à Zombieland : tout le monde aime Bill Murray



Longue vie aux films de zombies !

C'était la sortie ciné de la semaine... Bah oui, je ne pouvais décemment pas passer à côté ! Surtout avec une nana zombie aussi sexy qui court au ralenti...



Eh oui, à Zombieland, on peut même pas boire un coup tranquille dans une boîte chaude après le boulot. Triste monde.

Alors, le film est conforme à ce que j'en avais lu ici ou là : drôle, jouissif, inspiré des jeux vidéos (mais du point de vue des joueurs, de ceux qui "shoot them all"). J'ai pris mon pied.

J'ajouterai pour ma part : complètement désespéré. Il n'y a plus rien à faire qu'à buter du zombie dans ce monde dévasté. Même la mort perd de son sens et finit par laisser indifférent... Les personnages prennent tout ça du bon côté car ils n'ont pas vraiment le choix. Et c'est ça qui donne cette tonalité désespérée.


Et puis il y a le cameo de Bill Murray. J'ai rit tout le temps qu'a duré la séquence dans sa baraque, soit dix-quinze minutes... Il faut le tenir, le fou-rire ! De quoi attraper des crampes...


Je me souviens de cet ami qui avait toute cette théorie sur la confiture d'abricot. Il avait travaillé dans une boulangerie et me racontait comment ils tartinaient la plupart des pâtisseries avec de la confiture d'abricot, parce que ça les rendait brillantes et que tout le monde aimait la confiture d'abricot.
J'ai l'impression de me retrouver devant le même phénomène avec Bill Murray. Tout le monde aime Bill Murray...




Bill Murray, la confiture d'abricot du cinéma américain ?



lundi 23 novembre 2009

Pas taper...

Mais quelqu'un est d'accord pour dire avec moi qu'il a "Cantatisé" sa voix ?


samedi 21 novembre 2009

Sarkozy aussi

Une parodie de Pierre Lenuage...
Vous avez sûrement déjà vu la vidéo, mais j'ai bien rigolé, alors !
Il est vrai que la chanson a du potentiel, non ?

mercredi 18 novembre 2009

The Cabin in the Woods



Master Joss Whedon travaille sur un nouveau projet !
Un film co-écrit avec Drew Goddard, un vieux complice de Buffy, Angel mais qui a écrit quelques épisodes pour Alias et Lost également.
Il s'agit d'un film d'horreur. On en sais pas plus, mais des affiches-teaser sont sorties, et je suis déjà fan.




Quant à savoir ce que le film raconte... C'est l'histoire d'une bande d'étudiants et d'une cabane au milieu des bois... Drew Goddard "s'explique" :

There's a reason the title is so straightforward… It's its own sub-genre, the cabin in the woods, and this is sort of our take on it.




En gros, on va rigoler avec les codes des films de genre américains. Chouette, chouette !

samedi 7 novembre 2009

Le Club des Cinq sur les pas des Montreurs d'Ours : Chapitre 8

Chapitre VIII : Techniques de combat à base de myrtilles


Résumé des épisodes précédents : Claude, dans sa grande mansuétude, a décidé de faire avancer l'histoire en se jetant dans les bras des contre-bandiers au beau milieu de la nuit - et de leur repaire. Heureusement, Dagobert est parvenu à s'échapper...



Le sauvetage de Claude aurait pu prendre une grosse demie-heure. Dagobert descendant au gîte, réveillant les trois autres enfants. Ils montent tous ensemble à Lanes, maîtrisent les contrebandiers par la ruse avant de les attacher solidement et d'aller chercher les gendarmes par la peau du képi. Une bonne chose de faite.

Oui mais voilà, lorsque la brave bête arriva au gîte, la fenêtre de la cuisine par laquelle ils étaient sortis tout à l'heure avec Claude était fermée. Solidement fermée, et de l'intérieur, merci François. Le chien, perché sur le rebord, caressait la vitre de sa patte et gémissait doucement. On dit tel chien, tel maître, non ? Donc effectivement, au lieu de suivre l'option la plus logique dans cette affaire, à savoir : hurler à la mort sous la fenêtre de Monsieur et Madame Dorsel, Dagobert décida d'aller chercher de l'aide ailleurs. Et il savait exactement où.

En arrivant dans la cour de l'ancien corps de ferme, il baissait la tête. Le chien était dérangé par la proximité des grands prédateurs... Mais pour Claude, que ne ferait-il pas ? Il poussa la porte de la maison du montreur d'ours. Il connaissait le chemin de la chambre de Petit Jean et sauta sans plus attendre sur le lit du garçon. Ce dernier fit preuve d'un remarquable self-contrôle. Il ne poussa pas de hurlement, il ne tenta pas de frapper son agresseur. Non, il ne fit rien de tout cela. Il s'assit sur son lit et posant les yeux sur le poids sur ses jambes, il reconnut Dagobert. Cela lui donna matière à réfléchir...

A partir de ce moment, le sauvetage de Claude aurait pu prendre une petite demie-heure, à tout casser. Petit Jean réveille son père, ils prennent la carabine, deux trois amis bien costauds, ils montent à Lanes guidés par Dagobert, surprennent les contrebandiers, les maîtrisent, délivrent la petite, préviennent les gendarmes. Emballez c'est pesé.

Oui mais voilà c'était sans compter sur le fait que Dagobert n'était pas doué de parole. Et même si Petit Jean n'a jamais été beaucoup à l'école, on peut lui accorder qu'il n'était pas facile de deviner 'Claude est toute seule prisonnière à Lanes et je ne peux pas rentrer dans le gîte pour prévenir les autres' rien qu'en regardant dans ses grands yeux inexpressifs de chien. Jean accepta finalement de se faire tirer du lit par Dagobert et il le suivit. Le chien prit alors la décision la plus importante de toute cette histoire : il ne monta pas directement à Lanes, le fils du montreur d'ours sur ses talons. Non, il prit la direction du gîte. Pourquoi ? Mystère... peut-être une petite faim et l'appel soudain de la gamelle ? Ou alors un sens subtil du scénario ? En tout cas, ça nous arrange bien. Ce qui est très arrangeant aussi, c'est le fait que Petit Jean parvint à crocheter la fenêtre du living-room que la pauvre Maria avait laissée entrouverte la veille au soir pour aérer un peu pendant la nuit. Sept personnes et un chien, ça finit par sentir un peu le fauve quand on ne renouvelle pas l'air de temps en temps.

Dagobert guida Petit Jean directement dans la chambre de Mick et de François. Le jeune Ariégeois était maintenant curieux du comportement du chien. Il était habitué aux animaux, mais la situation était pour l'instant un peu inédite. Il secoua Mick pour avoir le fin mot de l'histoire. Le garçon brun grogna, se retourna mais ne se réveilla pas. Petit Jean n'avais pas choisit le meilleur client pour un réveil au beau milieu de la nuit, mais cela il ne le savait pas. Commençant à griller d'impatience, il tourna vers le lit de François et lui retourna une grosse baffe, pressé qu'il était d'avoir des explications. Il obtint enfin l'effet désiré et l'aîné des Gauthier se redressa dans son lit, comme mû par un ressort. Jean s'exclama :

- Tu m'expliques ?

François cligna des yeux, plusieurs fois. Sa joue était en feu, Dagobert était sur son estomac, et Petit Jean réclamait une explication. Et il faisait nuit. Et... Une explication à quoi ?

- De quoi ?

Oui, ce n'était ni très intelligent ni très élégant, mais sur le coup François ne trouva rien d'autre à dire.

- Dagobert, reprit calmement Petit Jean.

- Oui ? François tentait vainement de s'éclaircir les idées. Le fils du montreur d'ours alla secouer encore un peu Mick, n'obtenant qu'un grognement un peu plus agressif. Jean se demanda au bout de combien de secousses il allait se faire mordre.

- Il est venu me réveiller. Tu m'expliques ?

Un frisson descendit le long de l'échine de François, ce qui dissipa les derniers lambeaux de sommeil qui s'accrochaient à son cerveau. Qui dit Dagobert dit Claude, qui dit réveiller le montreur d'ours dit être dehors, donc Claude est dehors. Et qui dit Claude dehors au beau milieu de la nuit dit gros ennuis, généralement. Il sauta hors de son lit :

- Je crois qu'on a un problème.

- Tu m'expliques ? Jean était un fils de la montagne. Il était têtu.

François, qui avait dans ce domaine une expérience que l'autre n'avait pas, envoya une bourrade en plein dans le plexus de son frère. Mick eut la respiration coupée, ce qui eut pour effet d'enfin le réveiller. Devant la technique parfaitement maîtrisée, Petit Jean se sentit un peu frustré. Mais François enchaîna très vite :

- Chut. Je te dirai tout en chemin. Mick habille toi, on va chercher Claude. Je vais réveiller Annie.

Et à peine dix minutes plus tard, toute la petite troupe était sortie par la fenêtre du living-room que François dût à contre-cœur laisser ouverte après leur passage. Ils attendirent d'être plus loin sur la route pour prendre la parole. Mick et Annie, vieux briscards des aventures des Cinq, avaient déjà compris ce qui se passait. Annie expliqua – enfin !- obligeamment à Petit Jean que Claude s'était encore fourrée dans une situation improbable à cause de son caractère fougueux et qu'ils allaient la délivrer. Elle ajouta que cela signait certainement la fin de leur aventure avec les contrebandiers et que demain les méchants seront sous les verrous.

- C'est un résumé, tu vois. En général, c'est comme ça que ça se passe, conclut-elle.

- Hum. Petit Jean médita ces paroles. Il se méfiait un peu de la tranquille assurance de la fillette. Il n'avait pas passé l'intégralité de ses dernières vacances à courir après toutes sortes de bandits un peu partout en France, lui. Et heureusement, quelque part :

- Bien, je vois. Montez devant, je vais chercher Miel et je vous rejoins.

- Miel ? s'exclama Mick. C'était le premier mot qu'il parvenait à prononcer depuis qu'il avait recouvré l'usage de ses poumons et sa voix était un peu rauque.

- Oui, répondit Jean sur un ton d'évidence. J'ai tout bien compris. Il y a des méchants à maîtriser, il peut nous être utile. Et il est jeune lui aussi, comme nous, plaida-t-il. C'est pas comme si j'allais prévenir mon père ! Non, l'aventure reste entre nos mains.

Le dernier argument fit mouche, et les Cinq moins Claude ne tentèrent pas de le retenir lorsqu'il redescendit la route en direction de sa maison. Ensuite, le chemin fut sans surprises : on commence à bien connaître cette montée. Annie eut peur, François l'a rassurée, Mick s'amusait à deviner à quelles bêtes appartenait les divers cris nocturnes, ce qui faisait peur à Annie, et du coup poussait François à la rassurer, etc. Il y eut des arbres, des myrtilles, des cailloux et enfin... eh non. Pas de chiens. Bizarre...

- Claude a dû réussir à les maîtriser, devina Mick, de l'admiration plein la voix. Il aurait aimé être l'intrépide du groupe, celui qui prend les risques et rit devant le danger. Mais il fallait un gourmand dans leur petite troupe, alors bon.

Ils franchirent enfin l'amas de rochers qu'ils n'avaient jamais pu atteindre les jours précédents, et arrivèrent à leur tour en vue de l'entrée de la caverne. Ils avaient pris la précaution de remplir leurs poches de myrtilles (Maria allait bien rigoler en faisant la prochaine lessive...) au cas où ils auraient à se battre contre les contrebandiers. François aurait préféré des pierres, mais Annie avait fermement refusé : les pierres pourraient blesser quelqu'un. Et Mick l'a soutenue, toujours partant pour cueillir des myrtilles, de toute manière.

Ainsi armés, les trois Gauthier et Dagobert firent leur entrée dans la caverne.

Elle était vide.

Mais Dagobert ne sembla pas désemparé. Il fila au fond à gauche, vers un renfoncement de la paroi. Les enfants le suivirent et découvrirent Claude, ligotée :

- C'est pas trop tôt ! fit-elle. J'ai des fourmis dans les jambes.

Annie s'attaqua aux nœuds qui retenaient ses chevilles, François tira sur les cordes autour de ses bras et Dagobert essayait de ronger tout le reste. Mick grignotait quelques myrtilles pour passer le temps :

- Tu as trouvé les contrebandiers ? demanda-t-il sur le ton de la conversation.

- Ouaip, répondit Claude, pas peu fière.

- Mais... ils sont où ? Mick regardait dans toutes les directions, même en l'air, s'attendant peut-être à ce que sa cousine les ait pendus par les pieds au plafond de la caverne. Mais celle-ci haussa les épaules (François et Dag étaient venus à bout d'une partie des cordes) :

- Je ne sais pas. Sortis faire une course, je crois...

Annie prit alors la parole, d'un ton ferme :

- Alors on redescend et on va chercher les gendarmes !

François émettant un genre de petit bruit indistinct qui était tout sauf une marque de motivation, sa sœur ajouta :

- Bon, on redescend, on va prévenir Oncle Henri et c'est lui qui ira tout expliquer aux gendarmes.

François sembla se ragaillardir. Oncle Henri était si sérieux, si imposant... les gendarmes le croiront, lui, soupira le jeune homme intérieurement. Quand je serai plus grand je serai savant, et alors tout le monde me croira ! décida-t-il, pour la énième fois. Claude enfin sur ses pieds (elle sautait sur place en grimaçant pour rétablir la circulation dans ses jambes), le Club des Cinq de nouveau réuni se dirigea vers la sortie.

Mais, bien évidemment, c'est le moment qu'avaient choisi les deux affreux contrebandiers pour revenir de leur course. Plantés à l'entrée de la caverne, ils regardaient les enfants d'un air patibulaire. Le grand brun avait même un couteau, alors que le petit blond se contentait de ricaner. Mais ce faisant, il découvrait ses dents et le spectacle était particulièrement repoussant. A la plus grande satisfaction de sa cousine et de ses frères, Annie céda alors à la panique et poussa un hurlement qui en a fait fuir de plus coriaces. Malheureusement il n'eût pas l'effet escompté ce coup-ci : les méchants étaient des durs. Et ils s'élancèrent vers les enfants.

Le grand brun saisit de la main gauche Annie à la gorge, ce qui eut pour effet et de la faire taire et de la maintenir immobile, tandis que de la main droite il lança un aller-retour magistral à François qui, il faut le dire, encaissa plutôt bien. Le jeune garçon vacilla tout de même un petit peu, ce qui l'éloigna de son adversaire sans en être vraiment conscient.

Pendant ce temps, le petit nerveux s'attaquait à Claude et à Mick. Ou plutôt, à Dagobert. Ce fut vers le chien qu'il se précipita en premier, identifiant stratégiquement l'adversaire qui pourrait éventuellement lui poser un petit problème. Il parvint à l'attraper par la queue et à le coincer sous son bras sans se faire mordre. Etre collègue avec un allumé qui collectionnait les chiens dangereux avait ses avantages. Dagobert grognant et gigotant sous son bras droit, le contrebandier blond se tourna alors vers Mick, sur lequel il appliqua la même technique de combat (1). A peine quelques secondes plus tard, il se retrouvait avec ses deux bras occupés. Restait Claude, fortement handicapée par ses fourmillements dans les jambes qui avaient du mal à lui obéir. Impuissant, Mick vit sa cousine se prendre un coup de tête sur la tempe et s'effondrer sur le sol de pierre humide de la caverne. Le combat pouvait difficilement plus mal s'engager pour les Cinq...

Mais les choses peuvent toujours être pires. Ce fut Annie qui entendit le bruit la première. Légèrement violacée sous la poigne de l'homme, elle roula alors des yeux terrifiés, étant dans l'incapacité de hurler. Et le grognement qui venait de l'extérieur parvient ensuite aux oreilles des autres. Mick et François se jetèrent un coup d'oeil désespéré, et Dagobert gémit. Claude poussa un petit ronflement. Dehors, les chiens s'étaient réveillés...

C'était maintenant qu'il fallait agir, décida soudainement Annie. Elle refusait de se laisser mordre par ces molosses qui ne devaient certainement pas se laver les dents après tous les repas ! Elle sortit les myrtilles de sa poche et les écrasa sur le visage du grand contrebandier brun. François poussa un cri de victoire et, les esprits complètement remis de la première mandale qu'il eut reçu depuis l'âge de ses six ans, saisit à son tour une pleine poignée de myrtilles et sauta au cou de leur adversaire. Celui-ci avait des myrtilles dans les yeux, dans le nez, dans la bouche, il ne pouvait plus respirer et ne voyait plus rien. Il lâcha Annie pour s'essuyer le visage, mais celle-ci se pendit littéralement à son bras. Mick, témoin de cette scène héroïque, se mit à gigoter pour atteindre sa propre poche et régler son compte à son méchant. Mais hélas, il avait mangé toutes ses provisions... Dehors, le grognement s'intensifia... Si Claude ne se réveillait pas, Annie et François n'allaient pas tenir longtemps !

C'est alors qu'à l'entrée de la caverne apparut... un petit ourson tout mignon. Tenu en laisse par un gosse en pyjama. Le malfrat blond, qui attendait une troupe bavante d'une demi-douzaine de molosses, fut saisi par la stupéfaction et en laissa tomber Dagobert et Mick. L'autre, toujours aveugle, ne comprit rien à ce qui se passait et d'ailleurs il n'eut pas le temps de réfléchir car il trébucha sur une anfractuosité du rocher et s'étala de tout son long, la tête heurtant une pierre, et il ne bougea plus, assommé. Les enfants ne perdirent pas de temps à s'émerveiller de leur chance, sur le hasard qui faisait si bien les choses, et rapidement le dernier contrebandier encore debout fut entouré par cinq enfants, un chien et un ourson. Il déclara forfait et se laissa ligoter.


(1)L'histoire ne dit pas s'il l'attrape par la queue également, mais l'auteur pense que non. Cela dit, le lecteur peut très bien laisser libre cours à son imagination...



Epilogue :

En remontant à Fraguet, le lendemain après-midi, les Cinq étaient guillerets. Rien de tel qu'une croisade anti-bandits pour se remonter le moral. L'Ariège allait pouvoir dorénavant dormir sur ses deux oreilles.

Sur le pré, ils rencontrèrent les fils de l'éleveur, toujours en train de faucher. Ils leur proposèrent une nouvelle fois de partager leur goûter et les Cinq s'assirent sur les pierres, ravis, posant leurs yeux sur le panorama magnifique qui s'offrait à eux. Le vieil Albert vint rapidement les rejoindre et il les reconnut :

- Ah ! mes petits vacanciers avides de belles histoires ! Que voulez-vous que je vous raconte, aujourd'hui ?

- Eh bien... commença François, ne sachant pas trop quoi dire sans être impoli. Mick l'aurait bien aidé, mais il avait la bouche pleine.

- En fait, il se pourrait... reprit Annie avant de s'interrompre. Elle partageait l'hésitation de son grand frère. Mais Claude haussa les épaules et se pencha vers les paysans, une flamme au fond des yeux :

- Ce coup-ci c'est nous qui avons une belle histoire à vous raconter !


Il était une fois, à Fraguet...