samedi 30 mai 2009

Dépouillement

Un autre genre de crise...
A Nanterre, sur le campus de la fac, la BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine) possède un fonds très pratique pour les chercheurs en histoire contemporaine. Petite, peu fréquentée et agréable, je l'aime. Au premier, tout au fond, près du bureau d'un charmant jeune bibliothécaire, les archives du Monde sont en accès libre et j'y suis confinée souvent pour la journée.
On se marre bien, dans la recherche. Les vieilles publicités me plaisent particulièrement. C'était avant la photographie en couleur (fin des années 1950), les interdictions et euphémismes de toutes sortes etc. du coup ça vous a un petit côté désuet rigolo...
J'avais bien aimé celle-ci, qui interpellait les sourds comme s'ils étaient aussi des déficients visuels...



Je suis tombée hier sur cet entrefilet que mon portable a refusé de photographier en net, mais qui concrètement appelait les lecteurs à croire autant la publicité que les articles du journal, et de tout acheter grâce aux informations de la publicité...




Autres temps...

mercredi 27 mai 2009

Good morning England

Une comédie vraiment "jouissive", comme on dit quand on est critique de cinéma. Je me suis bidonnée comme ça faisait bien longtemps que je m'étais pas bidonnée dans une salle ! Le titre original est The Boat that Rocked, qui me fait plus penser à The Pirate Bay qu'à un certain film bien connu avec Robin William, mais bon.
Le film est réalisé par Richard Curtis, celui qui a écrit Quatre mariages et un enterrement. L'histoire se passe en 1966, la BBC reste hermétique au rock'n'roll donc tout le monde l'écoute sur les radios pirates. Une de ces radios, Radio Rock, émet depuis un bateau en mer du Nord où vit une petite communauté d'animateurs tous plus loufoques les uns que les autres. Le gouvernement de Sa Majesté va tout tenter pour les faire taire en chargeant son ministre le plus coincé de cette mission
(j'adore quand les Anglais se caricaturent ! ils font ça si bien).
Le casting fait la force de ce film (avec la bande-son bien sûr qui m'a fait sautiller pendant une heure et demie sur mon fauteuil !). Nous débarquons dans ce bateau pirate en même temps que Carl (joué par Tom Sturridge, on m'avait caché qu'Antoine Doisnel avait un fils
...) un jeune puceau qui a bien du mal à perdre sa virginité à cause du charme (!) du Doctor Dave, joué par Nick Frost, au fanclub duquel je suis inscrite depuis que j'ai vu Shaun of the Dead. Le réalisateur a même dit qu'il aurait voulu avoir Simon Pegg aussi mais qu'il était occupé sur Star Treck, grrr... Nick Frost nous offre pour ce film un de ses looks les plus moches, mais c'est pour ça (aussi) qu'on l'aime. Le Dj en chef s'appelle le Comte, il est joué par un charismatissime Philip Seymour Hoffman qui depuis que je l'ai vu dans Capote a perdu deux octaves dans la voix mais pas un watt de présence scénique. Mention spéciale à Bill Nighy, qui nous campe un producteur, Quentin, qui ressemble à Andy Warhol si Andy Warhol avait été sympathique... Et le prix du public va aussi aux chargés des costumes, qui ont ressuscité pour mon plus grand plaisir les pulls en coton portés sur des chemises à petites fleurs avec le col qui dépasse.
Et tout ce beau monde nous entraîne, dans la joie l'humour et le rock'n'roll, au gré des flots et de leurs aventures...
Allez-le voir, ou téléchargez-le illégalement comme des pirates car c'est ça aussi, l'histoire : les plus beaux moments du rock'n'roll, c'était l'époque des radios pirates...

PS : d'autant plus qu'Ecran m'apprend que le réalisateur est un signataire de pétitions contre le téléchargement illégal !!

mardi 26 mai 2009

7 juin


Certains voteront pour les Européennes, d'autres pas...
Libération propose trois tests pour savoir comment on se positionne sur les débats de fond de la campagne. C'est particulièrement intéressant pour savoir justement quels sont les enjeux d'une élection européenne. Enfin, cette élection européenne.
Comme tous les tests, on peste et on soupire derrière son ordinateur : coincés dans des petites cases et soumis à des questions impitoyables, on est forcés à rejeter aux oubliettes de l'utopie notre Europe idéale, celle qu'on a tous dans un coin du coeur ou de la tête... Pas question d'être créatifs !
De même, les questions sont particulièrement restrictives : "Les subventions aux agriculteurs doivent-elles disparaître d'ici cinq ans ?"... Bah, d'accord pour les gros riches pollueurs de la Beauce, mais j'ai un pote en Ariège qui élève des vaches avec son père, il aurait bien besoin d'un petit coup de pouce pour continuer à entretenir le territoire de cette vallée reculée en voie d'abandon et continuer à alimenter nos blanquettes d'un veau excellent et même pas bio... (le même veau qui gambadait dans le champ en face du jardin il y a une semaine, d'ailleurs... bon appétit...).
Ou d'autres questions comme ça, vous aurez compris le principe, et allez voir vous mêmes :
Toute l'Europe (qui me classe dans "plutôt de gauche antilibérale", mais qui me précise que "cette tendance n'est pas représentée au Parlement en tant que telle". Ah bon, tant pis.)
EU Profiler (comme dans une série américaine ! qui me classe entre le Mouvement Républicain et Citoyen, le bon vieux PC même pas mort, et... Chasse Pêche Nature et Tradition !)
Et enfin Votematch (pour qui je suis presque une fidèle des Verts/Alliance libre européenne, mais il faut dire qu'une proportion disproportionnée, si je puis m'exprimer ainsi, portait sur des questions écologiques)

Si avec ça on est pas cap' de faire son choix...
Moi je sais par où mon coeur balance sans retour, et je vote pour les isolations en chanvre...

La vie, la mort, l'astronomie


"Je ne comprends pas, si la terre tourne à toute vitesse, comment ça se fait qu'on ne s'envole pas ?",
me demande à brûle-pourpoint (comme on dit dans les livres) ma petite nièce dans un métro bondé, un soir aux heures de pointes. Sur mes épaules de tata intello et attentionnée descend soudain le poids d'un "moment pédagogique".
Faut pas que je rate mon coup, en plus j'ai un public, je sens du mouvement et des sourires dans la foule autour de nous...
Je ne m'en suis pas trop mal sortie au final, le rouge aux joues lorsque j'ai posé le principe de la force de gravité :
"C'est quoi la force de gravité ?"... "Je ne sais pas ce que c'est la force de gravité, c'est là, c'est tout"...
La prochaine fois, j'aurai mon Stephen Hawking de poche...

lundi 11 mai 2009

dimanche 10 mai 2009

Parcqu'on a dit que je n'avais pas de coeur mais que ce n'est pas vrai !

Je modifie donc la mise à jour !
Xuc, remercie-moi pour reléguer la photo du Capitaine Jack Harkness dans les presque-limbes...
Toujours est-il que je me disais que la découverte du Seigneur des Anneaux, de Tolkien, avait été pour moi une des grandes émotions catégorie "littérature" (avec Zazie dans le métro, et d'autres mais moindres quand même).
Et je me suis aperçue ce soir, chers lecteurs, que j'avais oublié pourquoi, comment, par qui, etc. j'avais pour la première fois lu Le Seigneur des Anneaux... Black Out.... Je n'y arrive pas. La seule piste que j'ai est que je n'ai pas acheté le bouquin. L'édition que j'ai est vieille, elle a dû appartenir à mon père, qui a été féru de SF. Sur les conseils d'Andrevon, qui écrivait une chronique dans La Gueule ouverte ("je vous parle d'un temps", etc.), et peut-être après dans Charlie, mais l'historienne que je suis doute, bref mon père disais-je, a acheté pas mal de romans SF/Fantasy dont j'ai hérité (de force, j'ai dû me battre pour ces bouquins qui maintenant surchargent mon appart). Le Seigneur des Anneaux devait en faire partie, forcément... Mais pourquoi celui-là ? Pourquoi l'ai-je ouvert ??
Ah je me souviens tellement bien de mon (deuxième) grand-frère, Jamb, arrivant dans ma chambre avec Le Lion, de Kessel... Dans ses mains pleines de littérature, ce jeune homme d'une vingtaine d'années m'apportait ce qu'il pensait que je pouvais apprécier (je n'étais pas vieille à l'époque, voire même encore à la période super-chieuse)... Il y avait, je me souviens, les Pagnol, la Gloire de mon père suivi du Château de ma mère... et Le lion... Il m'en avait fait le résumé, comme on raconte une histoire à une enfant de huit ans (que j'étais !). Et j'ai répondu : non ! ton histoire de lion, là, grand-frère, ça ne m'intéresse pas ! Je prends plutôt ce truc provençal, tu vois ça fera comme quand on sera chez les grands-parents... Et puis, Dieu ou tout autre chose le bénisse ! il m'a laissé quand même tous les bouquins... Je me souviens, hé, il a même insisté pour que je les garde !
Et quand je me suis sentie l'humeur, j'ai lu Le Lion, qui vaut -pardon aux puristes de PACA- une bonne demi-douzaine de Pagnol...
Donc voilà : je ne me souviens pas de pourquoi j'ai ouvert Le Seigneur des anneaux, cette grande "émotion littérature", qui, sans déc', a changé ma vie...
Vous, les amis qui me connaissez depuis si longtemps, avez-vous une idée, je vous en ai parlé peut-être, de ma première fois avec Tolkien ? Non, sérieux, les poteaux, ça m'intrigue...
Et vous, les lecteurs anonymes, faites-moi partager votre expérience : pourquoi avez-VOUS ouvert le Seigneur des anneaux ? Ou d'autres bouquins d'ailleurs, allez-y... Si vous êtes timides, vous savez que vous pouvez toujours me joindre à l'adresse communiquée dans mon "profil" - fans de Jack Harkness ou honteux détracteurs...-

Mise à jour

Je me suis fait taper sur les doigts par Xuc, qui semble se lasser des beaux rugbymen tout en rose qui s'affichent inexorablement lorsque plein d'espoir il vient prendre des nouvelles de mon blog...

Alors, juste pour lui :



Car oui, je suis en pleine période Torchwood.

Entre autres, d'ailleurs, car je me mets à jour des séries TV et je découvre des choses merveilleuses.
J'aurais pu parler de tous ces coups de coeur, mais bon, Happy few a fait ça tellement mieux que moi ! Entre deux "pakedecopies", cette femme lit à toute allure et nous fait partager ces lectures dans des billets que je ne saurais que trop vous recommander.
En plus de tous ces talents et d'un classement plus qu'honorable (n°1!) dans le wikio littérature, elle a un goût très sûr en matière de séries TV. Jugez plutôt :
Déjà, elle aime Torchwood. Bien ! (j'en connais d'autres qui s'arrêtent au premier degré et préfèrent zapper sur le catch, je ne donnerai pas de noms)
Mais elle préfère Doctor Who. Mieux !
Et avant tout, ce qu'elle aime, c'est Joss Whedon. Et moi aussi ! Et particulièrement Firefly, qui est un petit bijou.
Et devinez quelle est sa série préférée ? Buffy ! Copine !
Et même, de temps en temps, elle se laisse aller devant un petit NCIS... Je me sens moins seule...

Si vous vous sentez seuls sur cette page aussi, allez lire là-bas !