vendredi 17 juillet 2009

Il est tout nouveau, il est tout beau mon ordi sous Linux...

J'ai été très occupée ces jours-ci à changer mon système d'exploitation. Depuis un certain temps, je caressais cette idée de Linux sans me lancer... et quand j'y repense aujourd'hui je me demande pourquoi je ne m'y suis jamais mise...
Donc, pour ceusses qui seraient tentés : comment s'est passée l'installation ?
Dans mon cas, très mal. J'y ai passé mon 14 juillet... Tout ça à cause de l'ami Xuc, qui m'a dit : non, ne prend pas Ubuntu, il faut prendre Kubuntu parce qu'il a ci et il a ça. Alors qu'en fait c'est même pas vrai... (oh comment c'est facile de se décharger sur les copains !) Ubuntu et Kubuntu sont ce qu'on appelle dans le langage de Linux des "distributions", c'est à dire un ensemble de logiciels qui permettent à ton ordi de tourner sous Linux. Par exemple, le "gestionnaire de paquets", qui est l'outil par lequel on peut télécharger des logiciels, est différent d'une distribution à l'autre. Mais pour le reste, à peu près tous les logiciels et même, si j'ai bien compris, les environnements graphiques et de bureau (genre les trucs en 3d) sont disponibles avec toutes les distributions.
Bon, mais comme je suis toujours les conseils de l'ami Xuc, j'ai installé Kubuntu. Rien de plus simple : on grave un cd-image, on le met dans le tiroir à cd, on redémarre l'ordi et on se laisse guider.
Après, dans mon cas, ç'a merdé : j'avais trois genres de "bugs" dans Kubuntu qui m'empêchaient, par leur action conjuguée, de les résoudre individuellement. Dans les forums, je lisais que ces problèmes étaient spécifiques à Kubuntu... Je décide de migrer sur Ubuntu, je ne peux pas à cause des bugs sus-cités, je désinstalle Kubuntu, du coup je ne peux plus accéder à Vista (à cause d'une question de boot), je réinstalle Kubuntu, mais je ne peux plus accéder à Kubuntu, en revanche j'accède à Vista, du coup je peux installer Ubuntu. Ce que je. Et ouf, tout marche. Et en plus, de joyeux volontaires ont tout traduit en français (et sans fautes d'orthographe) et ça mes amis, après avoir cherché dans la doc technique de Kubuntu en anglais, c'est drôlement appréciable.
Je me retrouve au final avec trois SE sur mon disque dur : Ubuntu, Kubuntu et Vista.
Je garde Kubuntu parce que j'avoue que je ne sais pas comment supprimer les partitions sur lesquelles il est installé.
Et pourquoi je garde Vista ?
Après trois jours de test, il faut dire qu'Ubuntu me donne entièrement satisfaction. J'utilisais déjà des logiciels libres sous Windows, logiciels qui sont installés automatiquement avec Ubuntu : Mozilla, Gimp (aussi bien que Photoshop et beaucoup plus léger) et Openoffice la suite bureautique (screw Word, OO est vraiment, vraiment, beaucoup mieux), donc je ne suis pas trop dépaysée. La navigation dans le SE est assez semblable à celle des Mac ou PC, la maniabilité en plus : pas de problèmes de pare-feu, d'anti-virus, et on fait ce qu'on veut avec ce qu'on veut. Si si, quand on vient de Windows, ça fait du bien.
Non, deux problèmes me tarabustent encore : Lexmark n'a pas développé le driver de mon imprimante pour Linux (grrr) et aucune solution alternative ne semble exister. Deuxièmement, je n'arrive pas à me connecter en wifi à ma box (mais ceci semble pouvoir être résolu, il faut juste que je m'y penche mais là j'ai la flemme). Du coup, je suis obligée de garder Vista...
Voilà donc, pour ceux que ça intéresse... A mon stade d'utilisation de l'ordinateur, le fait de passer à Linux est encore un acte militant, mais il ne m'a pas coûté grand'chose (un faux départ sous Kubuntu, c'est tout...).
Ah et puis dernier conseil pour la route : installer Ubuntu avec l'ordi relié par éthernet à une connexion web active. Ca simplifie la vie...

mercredi 8 juillet 2009

Idées vacances...

C'est d'ailleurs un des principaux effets du classement sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, la manne touristique...
Cette année, 13 nouveaux sites ont été inscrits. Batiactu en propose un diaporama, avec un très court descriptif. Si vous voulez vous balader, c'est ici (il faut cliquer sur "suivant" en bas à droite du texte en gras).

lundi 6 juillet 2009

Karambolage, tome 2

Le Grand Tirage au sort de la nouvelle édition de Masse Critique de Babelio m'a attribué cette fois-ci le tome 2 de Karambolage. Petites mythologies française et allemande, Seuil/Arte Editions, 2007.

Il s'agit, on l'aura compris, de la version papier de la célèbre émission d'Arte.
Le principe est donc le même : un certain nombre d'us et coutumes, françaises ou allemandes, sont décortiquées avec un humour et légèreté. De temps en temps, une mystérieuse photo est publiée pleine page et vous devez trouver le détail qui indique si la scène se passe en France ou en Allemagne.
Le livre est organisé par catégories :
- "L'objet", où l'on apprend pêle-mêle pourquoi les Allemands ont une cuillère spéciale pour les oeufs à la coque, l'histoire de la cabine de plage (et le bazar que ç'a pu être, à l'époque, pour prendre des bains de mer sans que personne ne te voit en costume de bains !), la guerre franco-allemande à propos du modèle le plus pratique de cocotte-minute ou de la forme des toilettes, etc.
- "Le symbole", où à travers des études sur nos drapeaux nationaux ou sur les grandes célébrations (comme la réouverture de la Porte de Brandenbourg à Berlin) on aborde les rapports contrastés que les Allemands entretiennent avec leur histoire, alors que les Français ont plutôt tendance à donner dans le nationalisme sans vergogne (et à oublier les pages sombres...).
- "Le mot" est la partie la moins réussie à mon sens. On y décortique l'histoire franco-allemande de certains mots ou expressions, les faux-amis, les origines de certaines expressions...
- "Le quotidien" est plus drôle : dans leur vie quotidienne dans l'autre pays, des Français ou des Allemand faussement naïfs ne comprennent pas, par exemple, l'engouement national pour le PMU, ne parviennent pas à se repérer dans la numérotation particulière des rues de Berlin, s'offusque de se faire appeler "Mademoiselle" à tout bout de champ (Fraulein a été considéré comme dégradant pour les femmes et progressivement abandonné depuis les années 60), etc.
- enfin, les deux dernières sections, "le rite" et "l'analyse d'image" se penche sur la manière de faire de nos hommes politiques, sur le rapport ici encore à l'histoire et à la nation dans nos deux pays.

Disons-le, ce livre se lit à toute vitesse. Jamais ennuyeux, bien écrit et coloré, on picore, on sautille de sujet en sujet au fur et à mesure que les pages se tournent. Pourtant, pour qui a vu certaines des émissions Karambolage, on peut se demander quelle est l'utilité de, et surtout comment faire pour, passer de l'écran à l'écrit. Les animations en papier découpé perdent notamment beaucoup lorsqu'elles sont immobiles et imprimées ! Peut-être aurait-il fallu un travail éditorial plus important sur les illustrations, éviter de reprendre des images directement des vidéos (donc parfois pixellisées...) par exemple. Et si je voulais chipoter, je dirais que je vois toujours arriver les livres en format allongé d'un oeil noir : ils ne rentrent pas dans ma bibliothèque... !
Mais allez j'arrête de faire la bégueule : j'ai souri bien des fois en le lisant, et ça m'a donné envie d'en savoir plus...

vendredi 3 juillet 2009

"Un tablier de sapeur, ma moustache ?"




Découvrez Georges Brassens!



Nom de nom ! Je suis tombée sur une info qu'il faut absolument que je partage, ce matin...

Encore une fois, je suis peut-être la dernière à être au courant, mais l'Etat français, notre grand-papa à tous, s'est mis en tête, à plusieurs reprises, de réglementer le port de la moustache chez les pandores !
Ca m'hallucine... Surtout lorsqu'on lit qu'entre 1841 et 1866, puis à partir de 1914 elle était obligatoire...
En 1933 la moustache devient facultative, ouf.

(Mais une question demeure : Pourquoi ?)

Dans cet article de l'Oeil électrique, on trouve plein d'anecdotes sur le poil. Il commence par cette magnifique citation de Brigitte Bardot : "Un chat, un chien, c'est un coeur avec du poil autour". Le dessin au dessus commente : "Oh, vous êtes fou, vous me voyez avec les yeux de l'amour..."
On y apprend que 71% des PDG des 500 plus grandes entreprises américaines ont la raie à gauche...
On y apprend que les Allemands sont les cracks du championnat du monde de pilosité faciale, organisé en Suède... Attention, les restes de nourriture dans la barbe font perdre des points...
Une curieuse phrase y réunit Adolphe Hitler et Noël Mamère...

On peut aussi aller glaner quelques renseignement sur le très sélect Paris Moustache Club ("le club de ceux qui en ont sous le nez")...

Et pour finir, Moustache était le nom d'un chien, soldat sous Napoléon, et récemment décoré (post-mortem, hein ?)...

Nan, vraiment, j'en reviens pas...