dimanche 5 octobre 2008

Poêt Poêt

Il y a presque dix ans j'offrais ce poème à Brice, suite à une nuit mémorable :

N’oublie pas la lune…

Merci d’avoir ouvert cette parenthèse
Une nuit de magie, et puis de tes paroles

Où les allumettes prennent seules leur envol

Peut-être unique lien entre mes hypothèses.


L’envie restera, contre ma volonté

Oh mais quel dommage qu’on se soit arrêtés

Tout au fond de mon sac on aurait pu trouver

Les moyens d’achever cette envie d’unité.

La statue aux deux faces sera le seul témoin
Ce que tu m’as offert, et j’en avais besoin

Ce fut de la tendresse, au bon moment, merci

Je garderai pour toi une place dans ma vie.


(Ne pas déranger - thésard en plein travail)

Ami aujourd'hui, Brice cherche à me voir depuis des mois.
Au moment où j'accepte l'invitation, il disparaît.
Occupé à s'occuper de ses occupations, jamais occasionnelles, toujours obsessionnelles, Brice fait une thèse comme on entre dans les ordres.
Et il doit écouter le paternel avant que le paternel ne s'en aille, laissant se perdre la sagesse en héritage "comme des larmes dans la pluie".

Bref, Brice, si tu m'entends :
Quand est-ce qu'on picole tous les deux ??

Heureusement que nous avons tous notre bonne vieille Mémé pour nous donner des nouvelles des uns et des autres, hein ?

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