lundi 6 avril 2009

A Saint-Eustache, la vague

Passée hier aux Halles. Un attroupement inhabituel de personnes d'un certain âge me pousse à m'attarder un peu et à jeter un regard par dessus quelques épaules. Il paraît que j'ai vu -pour la première fois de ma vie- une "messe des rameaux". Il y avait trois curés, habillés avec ces grandes toges blanchâtres et ces espèces de tuniques rouges et dorées par-dessus. Ils avaient la sono, et tout. Ils racontaient une histoire, et de temps en temps le public ponctuait en chantant (parfaitement juste, d'ailleurs) quelques mots que j'avais du mal à saisir.
Là où je m'interroge, c'est pourquoi ce type de messe se fait non pas dans l'Eglise, mais à l'extérieur, juste au seuil en fait...
A moins que l'Eglise Saint-Eustache, en travaux, ne soit pas en état d'accueillir le public ? Auquel cas : qu'à cela ne tienne, mes frères et mes soeurs, à l'image des universitaires qui font cours dans les transports en commun, nous dirons donc la messe dehors ! Et... oh ! regardez ce beau soleil, franchement !...

Je ne suis pas restée. Je suis allée au cinéma, voir La Vague (Die Welle, Dennis Gansel) (le film vaut le coup d'oeil d'ailleurs. Et puis en général, quand un film allemand parvient à sortir en France, c'est qu'il a du potentiel).
Je ne fais aucun rapprochement entre ces deux faits. Simplement que nombre de personnes, dans cette petite salle presque vide du dimanche matin, portaient un rameau, acheté au passage.

(bonjour à tous !)

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