vendredi 23 novembre 2007

Vous en rêviez ? Blogbo l'a fait !

On a tous eu, au moins une fois, des envies de meurtre à propos d'un chien ou même des chiens en général.
Les plus petits sont les plus hargneux, c'est bien connu.
Au lieu d'un shoot banal dans l'abdomen du yorkshire comme vous le feriez avec un vulgaire pigeon, inspirez vous donc des méthodes "Kill kiki", par le professeur Tant-Bourrin. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.
Régalez-vous !

dimanche 18 novembre 2007

Il faut bien vivre avec son temps...

Alors je me suis dit que je ne pouvais pas mourir sans avoir vu une saison de "24 heures chrono".
On m'avait prévenue que Jack Bauer n'était pas passé aux 35 heures, mais j'en suis sortie épuisée rien qu'à regarder la série.
Vous connaissez le topo : le héros sauve l'Amérique en une journée. 24 h donc, top chrono.
Cette fois-ci, le superflic devait éradiquer la menace d'un terroriste qui répand un virus qui tue ultrarapidement et qui est extrêmement contagieux.
Pour cela il a dû : faire évader son pire ennemi de prison et faire ami-ami avec lui ; décrocher de sa dépendance à l'héroïne ; rouler une pelle à l'affreuse méchante qui a tué sa femme ; faire un petit aller-retour au Mexique et se rendre en divers endroits des Etats-Unis ; tuer son collègue et ami (sur ordre du Président, qui obéissait aux ordres du terroriste, le lâche !) ; couper la main de son gendre ; mettre diverses beignes à ses collègues qui pétaient les plombs ; dire au moins 250 fois "Monsieur le Président" au téléphone... (j'en oublie sûrement, et je vous passe les histoires annexes)
Et tout ça bien sûr sans dormir, sans manger ni boire, et sans aller pisser... Ah si ! Au 24° épisode, il se sirote un petit café. Il devait se sentir en légère baisse de régime.

Aurais-je trouvé pire que NCIS ?

jeudi 15 novembre 2007

Visite du père au Père...

Résumé des épisodes précédents :
Mon père est communiste, tendance prof d'histoire, jacobin embourgeoisé à contre-coeur, avec mauvaise foi et heureusement beaucoup d'humour...

De visite à sa fille à Paris, il me donne rendez-vous à la fontaine Saint-Michel, quelle originalité !
"Oui, mais tu comprends, c'est le quartier où j'ai fait mes études, mes premières armes..."
Avant qu'il en arrive à Mai 68 je lui rétorque que depuis, ça a bien changé et s'il y a bien un quartier que je ne supporte pas à Paris, c'est celui-là ! Sachant le prendre par les sentiments, je lui propose une visite du Père Lachaise. Enthousiasme immédiat ! Il n'a jamais vu le Mur des Fédérés...

Traversée de Paris en bus. Rien de mieux que le bus pour une ballade. Il y fait chaud, et on voit tout. Je ne saurais trop le conseiller... Je me souviens d'une matinée il y a déjà quelque temps que j'avais passée à visiter Paris, sautant de bus en bus, descendant et montant à l'impulsion, ce qui a dû rendre fou le flic de la DNAT qui me suivait à l'insu de mon plein gré. Mais c'est une autre histoire...

Celle du Père Lachaise est plus connue, mais pourquoi pas vous la résumer ici ?
Au XII° siècle, c'était un champ de vignes, qui appartenait à un évêque. J'imagine que le vin de messe devait couler à flots...
Puis les Jésuites, beaucoup moins amusants, au XIV° acquièrent le terrain pour en faire un lieu de repos et de méditation. Et c'est là que le confesseur de Louis XIV habitait. Ce confesseur s'appelait François d'Aix de La Chaise, le "Père La Chaise", donc nous y voilà.

Ensuite, l'histoire du Père Lachaise rejoint celle des cimetières parisiens. En 1765, une loi interdit les sépultures à l'intérieur de Paris, pour des raisons d'hygiène. D'où la fermeture du fameux cimetière des Innocents (ce qui fait qu'on a de jolies catacombes aujourd'hui à visiter...). Mais les Parisiens continuaient à mourir, et on manquait de lieu pour les enterrer, surtout les pauvres, qui ont toujours posé problème à être si nombreux et à mourir plus que les autres...

Heureusement, qui voilà à la tête de la France ? Napoléon bien sûr ! (je n'en sors pas...)
J'imagine qu'il a dû dire, à l'instar de son prestigieux homologue du XX° siècle : "un peu de logique ne nuit pas à la solution d'un problème"... Et dans sa grande mansuétude, il déclare que tout le monde doit avoir le droit d'être enterré. Ouf ! les valeurs de la Révolution Française sont sauvées.
Et il fait entamer aussi sec des travaux de construction de cimetières, à l'extérieur de Paris (oui, parce qu'à l'époque, la colline du Père Lachaise était en-dehors des murs de Paris).
Seulement, ce beau cimetière dessiné par Brongniard sur le mode d'un jardin anglais, n'attirait pas les foules : trop loin, trop en hauteur...
Pour attirer les foules, il fallait donc une carotte. Et cette carotte fut le transfert des tombes de Molière, d'Héloïse et d'Abélard, ainsi que celle de La Fontaine. Et ça marche ! Le cimetière se peuple enfin, avec un joli succès...

Et pour revenir à mon histoire, en 1871, à la fin de la Commune de Paris, les derniers combattants communards (aka Les Fédérés) s'étaient installés dans le cimetière (situé en hauteur, rappelons-le, c'est stratégique). Mais il furent encerclés, se battirent paraît-il jusqu'au bout entre les tombes, mais ces 150 derniers révoltés parisiens, attrapés par les Versaillais, furent adossés au mur Est, et fusillés sans autre forme de procès (ils n'ont même pas eu la "chance" d'être déportés en Nouvelle-Calédonie, arf...). Le mur qui a pris aujourd'hui le nom de Mur des Fédérés.
A noter qu'Adolphe Thiers est aussi enterré au Père Lachaise, jolie ironie, dans un énorme mausolée en plein centre du cimetière...

Bref, sous le signe de l'histoire de France, et sous une météo clémente, à une saison idéale pour ce genre de choses,
notre ballade a été très agréable. J'en ai ramené quelques photos (grâce au super téléphone portable de Fried, qui te multiplie les pixels à rendre jaloux mon patriarche...).

Entrés par l'est, par la confidentielle Porte de la Réunion (un vieux escalier de pierre complètement irrégulier), on est tombés direct sur la rangée de tombes des pontes du PC.
Mon père :
"Ah oui, lui je m'en souviens, j'avais 18 ans...
Ah et tiens, lui, c'était un vrai stal ! etc."

Il y avait même la tombe de Guy Mocquet, avec un énorme bouquet de fleurs, en premier plan, offert par Marie-Georges Buffet.


Dans ce coin du cimetière, on trouve aussi tout un tas de monuments commémoratifs.
Comme celui pour commémorer le combat des FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans-Main d'Oeuvre Immigrée). Je verse une simili-larme, j'étais tombée amoureuse de Rayman, ado, en lisant L'Affiche Rouge...


Des vers d'Aragon sont gravés sur la pierre.



Il y a aussi le monument en hommage aux républicains espagnols.
(On rigole devant la différence de taille du minable pot de fleurs de la CNT (à gauche), face à la couronne du PC (au centre)...)

Emotion encore une fois, le père de mon père ayant traversé les Pyrénées pour fuir les soldats de Franco et s'est retrouvé dans un camp d'internement sur la plage d'Argeles sur Mer, puis directement livré aux Allemands, direction Mattahausen...

En vrac, on a vu dans le même coin la tombe d'Adrien Lejeune, sur laquelle il est gravé "Dernier Communard". Mort à Novosibirsk ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre là-bas ?

Il se trouve que cette question, un historien anglais (communiste, semble-t-il, mais je ne voudrais pas répandre de ragots...), Gavin Bowd, se l'est posée aussi lorsqu'il est tombé sur cette même tombe. Mais comme il est plus pugnace que cela, il a écrit un livre sur la question en 2007 : Le Dernier Communard : Adrien Lejeune, chez L'Harmattan. Je l'ai pas lu, mais tout ça m'a l'air bien alléchant. Concrètement, pour répondre à la question : qu'est-ce qu'il foutait à Novosibirsk ? il semble qu'il ait tout simplement cru au système soviétique et soit parti s'installer à Moscou. Le livre semble assez bien faire la part des choses entre le mythe du "Dernier Communard", et la réalité. En effet, il avait 23 ans lors de la Commune de Paris, et c'est à l'âge de trente ans qu'il est parti pour Moscou. Je ne veux pas dire ici qu'il faudrait être mort fusillé sur une barricade pour prétendre être un vrai Communard, mais retenons toujours qu'il a fait sept ans de prison, en France.
Pour le centième anniversaire de la Commune (en 1971, donc, pour ceux qui ont perdu le fil), le PC ramène ses cendres au Père Lachaise, pour l'enterrer en face du Mur des Fédérés, et pas loin de la rangée des tombes des pontes communistes, et le tout à grand renfort de symbolismes historiques et de "mythifiction", pour faire semblant de revivre la grande histoire ouvrière (en l'appropriant à son profit, si possible). Il paraît que cette commémoration de 1971 fut mémorable surtout par les batailles entre l'extrême-gauche et les anars contre le PCF...

Si je peux faire un aparté, je vous informe que je suis en train de lire le cycle de Dune, de Franck Herbert. Ca touche à sa fin, merci.
Et dans le tome 6, Les Hérétiques de Dune, il y a cette phrase :
Les historiens exercent un grand pouvoir et certains d'entre eux le savent bien. Ils recréent le passé en le modelant selon leur propre interprétation. Ce faisant, ils modifient aussi l'avenir. (p. 390)
Ca m'a presque donné envie de reprendre ma thèse en main...

Bref, on a vu aussi feu Jean-Baptiste Clément (toujours dans le même coin du cimetière), dont la seule gloire fut apparemment d'avoir écrit la chanson à la mode en ce début d'année 1871, à tel point qu'on a cru bon de l'écrire sur sa tombe, au cas où...

Au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, j'avais assisté à une "chorale itinérante" qui chantait des chansons de J.B. Clément dans le musée, et c'est vrai que ces autres chansons... Ben, ce sont surtout des bluettes, des chansons du berger à sa bergère, si ma mémoire est bonne. Comme Le Temps des Cerises, au final, quand on s'intéresse aux paroles...

Ca, c'est la tombe de Paul Lafargue, l'auteur de l'immortel Droit à la paresse, manifeste sur lequel j'avais fait un exposé en philosophie en classe de Terminale, et qui m'a valu la seule bonne note que j'ai jamais eue en cette matière, mais c'est pas vrai, je vais arrêter de raconter ma vie ?


Notons que Lafargue était aussi le gendre de Karl Marx et que la fille du Big Charles est enterrée ici avec lui...

Eh non, car il faut bien que je reprenne mon "fil rouge" (arf...) de la visiste du père au Père.
Donc, en échange de ce cours accéléré de mémoire ouvrière, j'emmène mon père sur la tombe de Jim Morrison. Difficile de passer à côté quand on va au Père Lachaise, un peu comme la Fontaine Saint-Michel quand tu veux donner rendez-vous à quelqu'un à Paris...
La tombe est couverte de fleurs, de petits mots, de bougies (éteintes),


et entourée de gens, surtout. D'autant qu'elle est super mal placée derrière le petit mausolée en plein centre de la photo.
Au milieu de la foule, tendant le cou pour apercevoir la tombe, mon père me dit : "en fait, l'attraction ici, c'est pas la tombe en elle-même, ce sont les gens autour !". "Les gens" en question lui jettent des coups d'oeil et sourient. "Les gens" ont de l'humour, tant mieux car ils vont être servis, quand mon père ajoute, toujours à haute voix : "et donc, lui, c'est le chanteur des Who, c'est ça ?". Les sourires s'élargissent, sauf le mien...
Nous nous éloignons sur cette tirade, je presse le pas de peur que l'on se fasse lyncher, et je me dit que maintenant je sais quel cadeau je vais offrir à mon père à la première occasion...

Lui, il pense plutôt qu'il se verrait bien enterré ici, et il réfléchit à son épitaphe.
(add. : on a demandé à mon poète de frère de réfléchir à la question et il nous a proposé : "Au grand homme la fratrie reconnaissante". Enthousiasme familial général. Mon père en a déjà fait quelques contrepèteries...)

Voilà grosso modo notre ballade, un peu d'histoire pour vous aussi, les amis qui me lisent au bureau ou au café le matin, ou au Ricard le soir (je crois avoir fait le tour de vos habitudes de lecture !)...
J'ai cédé à la tentation blogistique de m'étendre, sans me répandre j'espère, hein Lola ? Mais je suis de nouveau sous médocs et j'ai mis au moins plusieurs heures à écrire ce post, alors réfléchir à des trucs plus fins, hein ?

Je voudrais conclure par un clin d'oeil à Augenblick (pardon... on a dû te la faire déjà vingt-cinq fois celle-là), qui soutient son mémoire le 19 novembre. Allez, courage ! ce n'est pas (encore) la mort...




jeudi 8 novembre 2007

Sur un accord de tel...

Je vous avais promis une réponse, alors il faut bien que je m'y colle.
De toutes manières, lecteurs beaux et intelligents, vous n'avez aucunement besoin des leçons du Docteur Louisemiches (pas encore en fait, mais parfois je me rappelle que je suis inscrite en thèse...). Vous aviez toutes les réponses en commentaires.

Fried fait avancer le débat en maintenant comme toujours une position nette et tranchée : fais comme tu veux et arrête de nous bassiner...

Stéphanie nous a dit que "bah", ça s'accorde avec le nom qui suit, donc :
"Telle la pomme, Guillaume se fendit d'un remerciement" (exemple sponsorisé par un con)
et si on est pas content, on a qu'à utiliser "comme la pomme" et arrêter d'essayer de faire genre.

Augenblick approuve, et cite Baudelaire à l'appui...
Vas-y, Louise, essaye d'apporter la contradiction ! Ecris-nous ton "Spleen du 9° arrondissement" et on en reparle après...

Eh bien, sur ce forum d'études littéraires, on cite Rimbaud, dans Une saison en enfer :
"Ma race ne se souleva jamais que pour piller : tel les loups"

Ah ! mais bon, on va dire que dans le cas de Rimbaud, c'est une licence poétique...

Donc, j'ai parcouru le forum consacré au sujet. Outre le fait de me conforter dans mon idée que la grammaire est une science passionnante et dans mon fantasme de passer un jour l'agreg de grammaire, la réponse ne saute pas aux yeux...
Le problème, en résumé, me semble double :
- la langue française a un passé dont elle peine parfois à se débarrasser...
- la langue française a ses écrivains qui font un peu ce qu'ils veulent...

Donc : "Telle la pomme, Guillaume se fendit d'un remerciement" se disait au temps de nos ancêtres "Tel que la pomme, Guillaume se fendit d'un remerciement".
Quand "tel" est suivi de "que", il s'accorde avec le nom principal de la phrase, à savoir "Guillaume".
La langue évoluant, le "que" est tombé, mais l'accord est resté, donc "tel la pomme, Guillaume se fendit d'un remerciement"...

Mais : les grammairiens ont les yeux rivés sur les écrivains et leur usage de la langue, qui semble être un peu le mètre-étalon de l'évolution de la langue française. Et l'usage "contemporain" (au sens historique du terme, donc grosso-modo XIX°-XX° siècle) tend vers accorder "tel" avec le nom qui le suit, soit "pomme" dans notre exemple...

Au final, grosse prise de tête pour un résultat pas très bien tranché...
Limon ! c'est pas possible, je crois bien que c'est Fried qui a raison au final...

Allez mon petit, tu as droit à un cadeau, choisis !...

lundi 5 novembre 2007

J'y crois pas...



Cette photo est truquée, c'est pas possible...

ça me fait penser à ce couplet de Boris Vian :

Bourré de complexes
Elle a bien changé

Il faut la faire psychanalyser
Chez un docteur pour la débarrasser
De ses complexes à tout casser
Sinon elle deviendra cinglée...


Autre truc que j'y crois pas, c'est cet article du Courrier International :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=79306
Des soldats invisibles, bon dieu, où va le monde ?

Ca me fait penser (je raconte un peu ma vie, là...) que je suis sensée donner un cours d'histoire sur Napoléon en ce moment.
Or moi, Napoléon, j'y connais vraiment rien. A chaque fois que j'ai pu éviter de me pencher dessus, je me suis pas privée.
Ce qui m'énerve particulièrement chez Napoléon, en fait, c'est la fascination qu'il exerce sur un bon nombre de Français.
Ya vraiment pas de quoi se taper les cuisses. C'était peut-être un stratège de génie, et alors ?
Il était doué dans "l'art" de faire la guerre, ya vraiment pas de quoi être fier...
A mon humble avis, ceux qui sont tellement fascinés par Napoléon ont mal digéré l'époque où ils ont dû arrêter de jouer aux petits soldats de plomb...

samedi 3 novembre 2007

question existentielle...

Aargh...
A la relecture, il est vraiment pas terrible ce roman-photo. Je ne peux pas décemment le laisser en première page (stratégie marketing, coco !)...
En fait il faut avoir vu le film pour en comprendre l'humour (oui, oui, c'est drôle... enfin...) :
des couleurs remasterisées qui rendent l'image illisible la plupart du temps et surtout très moche ; avec des personnages qui passent leur temps à se déguiser, du coup on ne les reconnaît pas, surtout que certains apparaissent et disparaissent sans raison ; un scénario évidement incompréhensible (ça serait trop facile, sinon !) ; et puis aussi (et surtout !) des bruitages parfaitement comiques dans les combats : tellement peu crédibles qu'on imagine très bien le bruiteur les avoir enregistrés dans sa cuisine... Je vous passe le jeu outrancier des acteurs, bref, un nanar incompréhensible.

Alors, redevenons sérieuse pour faire passer la mièvrerie de mon post précédent.
Il y a un accord d'adjectif pronominal qui me taraude depuis un certain temps... (tu veux que je te présente ce démon-là aussi, Augenblick ?). Dans la phrase :
"[Tel] le faucon en chasse, la souris fond sur le bout de fromage",
est-ce qu'on accorde "tel" avec "faucon" (donc au masculin), ou bien avec "souris" (donc : telle) ?
Je vous laisse proposer vos suggestions en comm, je vais chercher la réponse, et la posterai dans quelques jours...

vendredi 2 novembre 2007

un roman-photo à l'arrache


Eh Louise ! Un bout de temps qu'on t'a pas vue !

Tiens ! mon ange-gardien...
Oui, c'est vrai, ça va pas fort...


Allons bon !
Tu as cessé de te battre ?

Non, regarde ! c'est moi là, j'ai mis une raclée à tout ce qui m'emmerdait, je t'assure... Sérieuse et concentrée...


Je me suis battue tu sais bien. Et voilà le résultat :



Je vois ça. Et lui, c'est qui ?


Euh... c'est personne, c'est personne ! On s'en fout, l'important, ce sont les démons qui me rendent la vie impossible !

Plutôt bel homme, non ?


Eh ! on revient à nos moutons, non ? Tu veux pas me filer un petit coup de pouce... Il y a un horrible méchant qui me poursuit et m'empêche d'être heureuse !
C'est lui, là-bas, il me fait peur !!

Le sage a dit :
"qui s'endort avec la raie du cul qui le gratte se réveille avec le doigt qui pue"

???

Attends... Mais oui ! merci O mon ange de m'éclairer !
J'ai tout compris, je sais ce qui me reste à faire. Vive la sagesse chinoise et les vieux films de kung-fu remasterisés !

Eh Louise ! n'oublie pas le bel homme !
Tu as de la chance d'être amoureuse...

Le bel homme ?
Amoureuse...



FIN.

Epilogue : I will be back... Hin hin hin...




Merci de votre attention.
Les images proviennent du fameux film :



et le proverbe chinois a été emprunté aux Bérurier Noir. Je le trouve hyper profond quand on y pense.

Bises à tous.