dimanche 24 octobre 2010

Chuis trop flattée

Il y a quelques temps déjà, pour amuser mes nièces et mes neveux (et un peu moi aussi), j'ai écrit une fanfiction/parodie du Club des Cinq. Nos héros, qui ont fait mon enfance et qui font celle de la future génération familiale, passaient ce coup-ci des vacances animées dans notre petit village d'Ariège...

Le Club des Cinq sur les pas des montreurs d'ours, oeuvre immortelle s'il en est, a inspiré une fanartiste ! Une vraie, un qui habite à l'autre de bout de la France et que je ne connais absolument pas et tout !
Imaginez ma surprise lorsqu'en farfouillant sur la toile, je tombe sur un extrait de mes pages... mis en image ! 



Moi je dis : bravo et merci Léa !!
Et longue vie à l'atelier BD de Villefranche de Lauragais
Je suis sûre que mes lecteurs l'ont tous en mémoire, mais voici tout de même, en bonus, l'extrait en question : 

Ce furent des murmures qui éveillèrent la fillette au petit matin. Encore endormie, elle se demanda un moment où elle était. Le soleil, plus matinal qu'elle, dardait ses rayons par le fenestrou. Les murmures s'intensifièrent.
- Rends-moi cette couverture !
- Grmbl... laisse-moi dormir...
- Va-t-en de mon matelas, ou je te jette au bas de la pente, Mick !
- Hum...
Mick ! Annie s'éveilla soudain tout à fait. Elle était avec ses frères et sa cousine et ils avaient passé la nuit à Fraguet, sans se faire attaquer par les ours... Ni par les chauves-souris, d'ailleurs ! se dit-elle lorsqu'elle aperçut les petits mammifères tranquillement pendus au-dessus d'elle aux poutres de la cabane. Au cri d'effroi qu'elle poussa, les autres se réveillèrent complètement à leur tour. Claude jetait des regards furieux à son cousin, dont la tête brune émergeait à peine d'un tas gigantesque de couvertures en bataille. François fut debout en clin d'œil, le corps en alerte, jetant des regards partout et tendant les bras pour protéger sa petite sœur :
- Annie ! Tout va bien ?
Cette dernière, réfugiée au fond de son duvet, tendit sans répondre un doigt tremblant vers la cause de sa frayeur. Mick se redressa soudainement, jetant du même geste ses couvertures sur la tête de sa cousine. Il adorait les chauves-souris.
Eclatant de rire pour chasser le ridicule de son remake de Prince Vaillant, François entrepris de faire descendre Annie de l'étage sans déranger le sommeil des inoffensives petites bêtes. Ce rôle de protecteur lui allait comme un gant, si vous voulez son opinion. Mick entreprit d'expliquer à Claude les mœurs nocturnes de ses animaux favoris, et combien elles étaient utiles dans la lutte contre les insectes nuisibles, mais le regard plus que furibond que lui jetèrent les deux yeux cernés de sa cousine le poussa à battre en retraite lui aussi au bas de l'échelle. Après tout, c'était l'heure du petit-déjeuner et il était connu pour son appétit, non ? Annie préparait déjà le café, tandis que François installait une table dehors, à l'aide d'une grande pierre plate et de plus petits cailloux.

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