Mais qu'ont-ils tous avec Caroline ?
Avis, avis !
La diffusion de la saison 3 de True Blood a débuté aux Etats-Unis... Et c'est du lourd ! Les acteurs, scénaristes et réalisateurs s'éclatent visiblement et se lâchent complètement : que du bonheur. La série dérive lentement vers l'absurde et le comique déjanté, et personnellement je pique un fou-rire toutes les dix minutes...
Entre autres, nous en apprenons un peu plus sur la femme décédée de Bill Compton qui s'appelait... Caroline. Celle à qui il a été arraché par sa nouvelle naissance vampirique, à qui il a essayé de venir dire aurevoir - sans y parvenir, bien entendu.
Si vous ne l'avez toujours pas vue, je vous conseille de vous mettre immédiatement à la série de David Lynch, Twin Peaks, dans laquelle un agent du FBI aux méthodes tibétaines et caféinées vient enquêter sur le meurtre de Laura Palmer dans une petite ville proche de la frontière canadienne...
Le glacial et parfait Agent Dale Cooper a une blessure secrète également : l'assassinat de la femme qu'il aimait... Elle s'appelait Caroline. Elle est morte dans ses bras, sous sa garde et il n'a rien pu faire pour l'empêcher de partir. Cette séparation passée va bien évidemment jouer dans ses choix futurs.
Tout ça me fait penser qu'il faut que je regarde la saison 2 de Dollhouse, la nouvelle série torpillée de Joss Whedon.
Nous y suivons les aventures d'Echo, une Doll dans le cerveau de laquelle des clients fortunés peuvent faire installer la personnalité et le scénario de leur choix. Mais il semble y avoir mal fonction chez Echo : son ancien soi a du mal à disparaître complètement. C'est en tout cas ce que va découvrir un flic, Paul Ballard, qui enquête sur la vraie personne derrière Echo : Caroline... Existe-t-elle encore ? Paul va aller très loin à la recherche de sa Caroline.
Recherches faites, il n'y a rien de particulier dans le prénom Caroline. Sauf que c'est français, enfin... charlemagnien. C'est même un nom qui dérive de son adjectif (penser à la lettre "caroline"). Pas de sainte trop célèbre, pas de martyr, même pas une petite tragédie grecque pleine d'amour, de trahison et de larmes.
C'est peut-être ça, alors, le secret de ce prénom : il ne serait qu'un symbole. Par sa neutralité, c'est devenu le prénom du "personnage plat" par excellence : la femme dont l'auteur a besoin pour donner de la profondeur à son "personnage rond", mais rien de plus.
2 commentaires:
Wéééé vive Twin Peaks!!! ^^
Prends tes DVD sous le bras en Thaïlande... On a toujours besoin d'un doudou en voyage !
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