samedi 31 juillet 2010

J'ai été mordue...

Les lectures communes de livraddict sont un puissant stimulant pour découvrir des livres que l'on aurait jamais eu l'idée d'aller voir, ainsi que pour tenter de régler son compte à une PAL qui j'en suis sûre, est auto-extensible (elle grandit pendant la nuit, ou quand je regarde ailleurs...).
J'étais curieuse, en librairie, de l'ensemble des livres de La Communauté du Sud (Charlaine Harris, en poche chez J'ai Lu), à cause de leur couverture tape-à-l'oeil. A cause de la série True Blood que j'ai beaucoup aimée (et semble-t-il je ne suis pas la seule : l'éditeur en fait un argument commercial sur la couverture). A cause de la Lousianne qui pour une raison ou une autre est un endroit qui m'attire (je rêve depuis plusieurs années de partir en vacances en Louisiane. Oui, même après Katrina, même après la marée noire. N'empêche, vu le nombre de catastrophes naturelles qu'ils enchaînent, j'ai intérêt à me dépêcher. A ce rythme, elle va bientôt être rayée de la carte...). A cause de cette idée, les vampires faisant leur coming-out.
Mais j'avais trop peur de l'effet "chick-lit" (ou "bit-chick-lit" ?) pour aller lire par moi-même.

Merci donc aux lectures communes, car j'ai aimé. Et j'en ai été la première surprise.
J'ai lu ce premier tome, Quand le danger rôde, en une journée et je suis allée m'acheter la suite dans la foulée.

Le récit est à la première personne. Nous sommes donc dans la tête de Sookie Stackhouse, jeune serveuse au bar Chez Merlotte dans la petite ville de Bon Temps. Sookie est blonde, elle est belle, elle est vierge et elle est télépathe. Elle est aussi toute excitée lorsque le premier vampire que le coin ait jamais vu, Bill Compton, fait son entrée dans son bar. Du coup, elle en tombe amoureuse aussi sec. Mais beaucoup d'hommes tournent autour de Sookie, à commencer par son patron, Sam Merlotte, qui ne semble pas complètement humain non plus. Je serais Bill, je serai jaloux également d'Eric Nordman, son supérieur hiérarchique. Et puis je m'inquiéterais un peu plus à propos de toutes ces jeunes femmes assassinées dans cette petite ville sans histoire...

Je suis bien embêtée, arrivée à ce stade de mon billet, d'expliquer pourquoi j'ai été tellement conquise par cette histoire.
Le livre a deux gros défaut : le style, et la narration. Enlever ça, et il ne reste plus que l'histoire ! Qui heureusement, elle, tient la route : l'idée de base est excellente et très bien exploitée.
Le style est simplissime. Simplet. On pourrait même dire que c'est écrit avec les pieds. Mais à cause de la focalisation interne, on peut se dire que ce sont les pensées de Sookie qui veulent ça : jeune fille qui naît au monde en rencontrant Bill. J'ai donc laissé parler le bénéfice du doute sur ce point. Et j'ai eu raison : le tome 2 est bien plus fin, Sookie a progressé (et l'humour y est bien plus présent).
Le deuxième défaut, c'est que l'histoire est racontée beaucoup trop vite. On a parfois du mal à suivre les actions des personnages à cause d'ellipses à répétition dans le déroulement de l'intrigue voir même, au coeur d'une scène, dans les actions des personnages (comment il s'est retrouvé près de la porte, celui-là ? Je le croyais assis à son bureau... etc.). Et ça, hélas, ne semble pas s'améliorer dans le tome 2. On voudrait plus d'intrigue, de suspens, d'exploration psychologique, etc. Du coup, l'effet série joue à plein : on a envie d'aller plus loin, donc on lit la suite.

Dernier point à aborder, évidemment : les rapports avec la série télévisée.
Même si une série est quelque chose de très différent d'un livre, je dirais qu'elle est plus réussie. A mon sens, elle prend tous les bons côtés du livre et en gomme les défauts. L'intrigue du tome 1 correspond à une saison entière : l'intrigue est donc plus développée, le suspens présent. La série adopte également la focalisation externe : il est donc possible de développer les autres personnages, pour le plus grand bonheur du spectateur. J'ai été déçue, dans le livre, de la fadeur des personnages secondaires. La série m'avait habituée à un Jason, un Lafayette, une Arlène, bien mieux écrits et beaucoup plus drôles, attachants. Le livre ne nous laisse pas la possibilité de s'y attacher.

Donc, pour résumer, une lecture rapide, agréable et addictive. Et puis ne nous voilons pas la face : c'est bourré à craquer de beaux mecs sur lesquels il n'est pas bien difficile de fantasmer. Si le jean-centuron de Sam dans la série TV remportait haut la main la première place dans mon palmarès perso, le Eric des livres lui a complètement rabattu son caquet, grâce à son humour décomplexé et sa perversité assumée.

Les autres billets des participants :

Ceux qui ont aimé :
Lebonsai (qui panse les plaies que lui a laissées Twilight)
Vozrozhdenyie (qui aurait des leçons de maintien à donner à ce soi-disant gentleman de Bill)
tachas (qui va poursuivre son voyage dans la "sans chichis Amérique")
Auudrey (qui a passé du "bon temps"...)
melcouettes (qui l'a dévoré à pleines dents)
Lelf (qui a apprécié de pouvoir se reposer un peu les neurones)
Klemocius (qui veut plus de laâarmes)

Ceux qui n'ont pas aimé :
Belledenuit (qui trouve qu'elle a perdu son temps avec un bouquin mineur bourré d'incohérences)
Leyla (qui a peur de se mettre à rêver de Sookie...)
Lynnae (qui avait hâte d'arriver à la fin... pour que ce soit enfin fini !)
Nymi (qui se demande où sont l'histoire et les personnages)

Les mitigés :
 love-of-book (qui a toujours du mal avec les scènes de sexe, qui sont pourtant mieux passées la deuxième fois...)
 Setsuka (qui a accroché à l'histoire mais pas aux personnages)
Endorphinage (qui trouve que Sookie couche un peu trop vite...)
Fée Bourbonnaise (qui veut nous faire croire qu'elle a aimé malgré toutes ses critiques)

Ceux dont on attend les billets !

Nadège
Mycoton32
Mystix
(Bulle)
poet24
minifourmi


vendredi 16 juillet 2010

Mais qu'ont-ils tous avec Caroline ?

Avis, avis ! 
La diffusion de la saison 3 de True Blood a débuté aux Etats-Unis... Et c'est du lourd ! Les acteurs, scénaristes et réalisateurs s'éclatent visiblement et se lâchent complètement : que du bonheur. La série dérive lentement vers l'absurde et le comique déjanté, et personnellement je pique un fou-rire toutes les dix minutes...


Entre autres, nous en apprenons un peu plus sur la femme décédée de Bill Compton qui s'appelait... Caroline. Celle à qui il a été arraché par sa nouvelle naissance vampirique, à qui il a essayé de venir dire aurevoir - sans y parvenir, bien entendu. 


Si vous ne l'avez toujours pas vue, je vous conseille de vous mettre immédiatement à la série de David Lynch, Twin Peaks, dans laquelle un agent du FBI aux méthodes tibétaines et caféinées vient enquêter sur le meurtre de Laura Palmer dans une petite ville proche de la frontière canadienne...



Le glacial et parfait Agent Dale Cooper a une blessure secrète également : l'assassinat de la femme qu'il aimait... Elle s'appelait Caroline. Elle est morte dans ses bras, sous sa garde et il n'a rien pu faire pour l'empêcher de partir. Cette séparation passée va bien évidemment jouer dans ses choix futurs.


Tout ça me fait penser qu'il faut que je regarde la saison 2 de Dollhouse, la nouvelle série torpillée de Joss Whedon. 

Nous y suivons les aventures d'Echo, une Doll dans le cerveau de laquelle des clients fortunés peuvent faire installer la personnalité et le scénario de leur choix. Mais il semble y avoir mal fonction chez Echo : son ancien soi a du mal à disparaître complètement. C'est en tout cas ce que va découvrir un flic, Paul Ballard, qui enquête sur la vraie personne derrière Echo : Caroline... Existe-t-elle encore ? Paul va aller très loin à la recherche de sa Caroline.




Recherches faites, il n'y a rien de particulier dans le prénom Caroline. Sauf que c'est français, enfin... charlemagnien. C'est même un nom qui dérive de son adjectif (penser à la lettre "caroline"). Pas de sainte trop célèbre, pas de martyr, même pas une petite tragédie grecque pleine d'amour, de trahison et de larmes. 
C'est peut-être ça, alors, le secret de ce prénom : il ne serait qu'un symbole. Par sa neutralité, c'est devenu le prénom du "personnage plat" par excellence : la femme dont l'auteur a besoin pour donner de la profondeur à son "personnage rond", mais rien de plus.

dimanche 11 juillet 2010

Incompréhension et déception

Il y a ces livres que l'on a longtemps regardés de loin, et puis qui deviennent petit à petit indispensables. On les croise de plus en plus, et si souvent que bientôt leur lecture devient nécessaire pour comprendre les codes et les discours de certains milieux sociaux dans lesquels on évolue. 
Ainsi Jane Austen. 
Ainsi, plus particulièrement, Orgueil et préjugés
Dans ces cas-là, un seul remède : la lecture ! On fait chauffer le thé, le canapé et le chat sur les genoux et c'est parti...
Mais force est d'avouer aujourd'hui, qu'après cette lecture je ne suis pas plus avancée dans la compréhension de mes contemporains...
Pourquoi ce livre ? Que peut-il bien posséder susceptible de plaire ? Comment s'attacher à ces personnages que j'ai trouvés bien insipides ? Comment être prise par une histoire qui se résume en trois phrases ?


J'ai compris assez rapidement que je me trompais en pensant lire un roman d'amour. Le fond du livre se veut une peinture de la petite-bourgeoisie anglaise du XIX° siècle, avec un soupçon de critique de la place qui y est réservée aux femmes. 
Les Bennet, peu fortunés, ont cinq filles et, hélas, aucun garçon. La grande préoccupation de Mrs. Bennet est donc de leur faire faire de beaux mariages. Justement, un homme beau, riche et célibataire s'installent à côté de chez eux... Mais les convenances ont la vie dure : Jane et Elizabeth parviendront-elles à passer par-delà les différences de fortune et la bêtise de leur mère pour épouser les hommes qu'elles aiment ? 
La réponse est oui, on le sait depuis le début. 

(Pour ma part, le seul élément de suspense qui me tenait en haleine, c'était quel pouvait bien être le prénom de Mr. Darcy ? On l'apprend à la page 149...) 

Le respect des convenances, les bals, les ronds-de-jambes, la manière de se comporter avec bienséance, sont omniprésents dans ce livre, revenant en boucle chapitre après chapitre, et ça finit forcément par lasser... Même le personnage d'Elizabeth, celle par qui la critique arrive, est trop empressée à bien suivre ces codes archaïques, qu'elle semblait pourtant en mesure de dénoncer, pour me plaire. 
La plus grosse déception reste cependant Mr. Darcy, que j'attendais beau, sombre et torturé, et qui ne m'a parut que froid et distant : très peu décrit, souvent absent, ça ne le rend absolument pas sexy pour autant et ses déclarations d'amour à Elizabeth m'ont laissées froide. Rien à voir avec un Heathcliff par exemple, personnage écrit de manière à ne pouvoir laisser indifférent. 
La peinture de moeurs, qui aurait pu intéresser la socio-historienne en moi, est finalement réduite à l'énoncé en boucle de règles de bienséance qui ont finit par me sortir complètement par les yeux. Autant relire Balzac, Le Lys dans la vallée, par exemple, qui parvient à être passionnant là où Austen, à mon avis, lasse. 
J'ai tout de même apprécié le personnage de Mr. Bennet, et ses savoureuses répliques au second degré lorsqu'il discute avec son écervelée de femme. 
Le style d'écriture est agréable aussi : classique, avec de grandes tournures de phrase et des imparfaits du subjonctif, mais en même temps moderne et dynamique (notamment grâce à la forme dialoguée). 

En résumé, soit Orgueil et Préjugés est surévalué, soit je suis passée complètement à côté de cette lecture car c'est un roman que j'ai trouvé vide et ennuyeux...
Je vais peut-être essayer de mettre la main sur une des adaptation télé ou ciné, histoire de voir quelle lecture le réalisateur aurait à me proposer. 

En revanche, maintenant que j'ai lu ce livre, je peux m'attaquer à celui-ci, qui me fait vraiment de l'oeil...

mardi 6 juillet 2010

De bons bouquins




J’attendais beaucoup de cette lecture. Faire travailler Pratchett et Gaiman ensemble, ça me paraissait un peu l’idée du siècle (ne prenons pas trop de risques, le siècle est jeune encore...). Pratchett qui écrit par éclairs de génie, accumulant les métaphores et les appartés, plus dingues et imaginatifs les uns que les autres, tout en ayant du mal au final à faire de tout cela une bonne histoire, avec un vrai scénario bien ramassé. Gaiman à l’inverse, si son style peut paraître un peu plat et ses personnages convenus, est un grand conteur qui sait raconter de merveilleuses histoires.

Le couple idéal, non ?

Sautillant sur place dans ma librairie, j’en étais en tout cas persuadée.

Il ne faut jamais avoir de trop grandes attentes avant d’ouvrir un livre. Les meilleures lectures sont celles dans lesquelles on entre innocent, sans se douter de rien... et qui vous cueillent petit petit ou au contraire vous ramassent, “KO allongé” sur le canapé.



Rien de tout cela pour moi avec De Bons présages. Juste un excellent moment de lecture (ce qui n’est pas mal du tout, hein ?).

Nous suivons pour cette histoire les pérégrinations de deux anges, Rampa (pour le Mal) et Aziraphale (pour le Bien), confrontés à leur destin d’ange, à savoir : l’arrivée de l’Apocalypse…

Seulement rien ne se passe comme prévu dans le Grand Plan (quoique ce peut-être écrit dans le Grand Plan Ineffable, mais celui-ci personne ne le connaît...).
Tout d’abord, les deux anges ne sont pas très pressés de voir arriver l’Apocalypse, notamment Rampa, qui aime bien les téléphones portables et les belles bagnoles.

Ensuite nous rencontrons également au fil de ces pages une bonne dizaine de personnages, pris dans leurs petits destins personnels, dans leurs désirs et leurs libre-arbitre, lesquels interfèrent avec la Bonne Marche des Evénements.

Ecrire l’histoire de l’Apocalypse, jouer avec les notions de Bien et de Mal, tout en ne refusant pas à l’homme (ni aux anges) la possibilité de faire ses propres choix, c’est sacrément rafraîchissant. D’autant que la frontière est vraiment floue entre le bon et le mauvais côté, l’existence est au milieu et il y a toujours moyen de s’arranger… comme Anathème Bidule s’arrange avec les prophéties d’Agnès…

Je sens bien que je vais passer pour monomaniaque, mais j’ai beaucoup pensé à la série Buffy contre les vampires en lisant « ce conte tendre pas totalement gratuit », comme l’indique la quatrième de couverture. Joss Whedon a visiblement été attiré par les mêmes thèmes, particulièrement approfondis dans la dernière saison. Et le personnage de Rampa est un véritable Spike. Sauf qu’il ne se décolore pas les cheveux, lui…



En conclusion, j’ai bien rigolé avec cette lecture, tout ayant le sentiment de « rire intelligent » si vous voyez ce que je veux dire. Rire jaune aussi parfois…

Vous voulez la définition de la vie ? Eh bien la voilà, et faites ce que vous pouvez ensuite :



« Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers, mais à un jeu ineffable de Son invention, qu’on pourrait comparer, du point de vue des autres joueurs (c'est-à-dire tout le monde), à une version obscure et complexe du poker, en chambre noire, avec des cartes blanches, pour des enjeux infinis, face à une Banque qui refuse d’expliquer les règles et qui n’arrête pas de sourire. »



(NB : j’adore l’usage des italiques dans cette citation)

samedi 3 juillet 2010

Lay your head down



(Tag de la Vallée des grenouilles séchées... Merci chère collègue !)




Il pleut, et je n'ai le courage de rien faire d'autre que de glander devant l'ordi... Avant bien sûr d'aller m'étaler sur le canapé avec un bouquin...

Ecoutons donc un peu de musique !

Ce tag pose un certain nombre de questions (parfois un peu stupides, avouons-le, mais puisque nous sommes samedi matin, soyons indulgents également. Vous suivez ?) et on lance sa playlist en aléatoire : une chanson = une réponse à une question... Sans tricher...




Si quelqu'un vous dit "est-ce que c'est bien?" vous dites?

“Louse house in Kilkenny” par The Dubliners.

Mais non, je ne suis pas pessimiste comme nana : la preuve, une maison attend chaque voyageur perdu... Après, faut pas non plus être trop pointilleux sur les conditions d'hébergement.




Comment vous décririez-vous?
“Heatseeker” par AC/DC

Yeah ! Let's rock ! C'est trop moi, baby.




Qu'est ce que vous aimez chez un garçon?
“Famous blue raincoat” par Léonard Cohen

Un trio amoureux, quelle surprise !
No comment.



Comment vous sentez-vous maintenant?

“Your Honor” par Regina Spektor

C'est sûr, j'ai trop la pêche, après avoir bu quelques verres hier soir avec l'ami Xuc et avoir été réveillée à 6 heures ce matin par les pompiers pour une vague poubelle qui brûlait. Le 9° arrondissement parisien, c'est le Bronx.


Quel est votre but dans la vie?

“La porte est close” par Daniel Balavoine

Se battre pour ceux qu'on aime, contre les aléas de la vie et de l'Histoire. La la la. J'ai le complexe du héros, je crois bien.





Que pensent vos amis de vous?

“Maids when you're young never wed an old man” par The Dubliners

Certains se souviennent peut-être de mon copain d'une époque qui nous faisait partager la Commune de Paris... Mais maintenant que j'ai vieilli, les hommes de vingt ans de plus, bah... ça commence à faire un peu vieux...




Que pensent vos parents de vous?

“The End” par The Doors.

Après deux garçons, ils ont enfin réussi à fabriquer une fille. On s'arrête là, chéri, hein ? All the children are insane...




A quoi pensez-vous souvent?

“Roxanne” par The Police

J'aimerai bien savoir sauver les gens moi aussi... d'eux-mêmes ou des autres, ou du monde... Voir plus haut ledit "complexe du héros".





Qu'est ce que 1+1?
“TNT” par AC/DC

Si ! Puisque c'est Bon Scott qui vous le dit !



Que pensez-vous de votre meilleur(e) ami(e)?
“Disgustipated” par Tool

Il est en train de pioncer dans ma chambre en ce moment même, et à mon avis si je monte un peu le son, pour Tool il se réveille. Les pompiers eux, n'ont pas réussi...

Je crois qu'effectivement on pourrait décrire l'ami Xuc comme un curé déjanté. 
Non ? 
Bon d'accord, alors la personne indispensable, 'necessery', qui se tape des vols planés avec son ange perso juste pour assister à l'apocalypse du genre humain. Oui, c'est mieux dit comme ça.



Quelle est l'histoire de votre vie?

“Essence of jazz” par Coleman Hawkins

Une chanson sans paroles...

A moi de les écrire, j'imagine. 
Pff... d'accord, d'accord, je vais m'y mettre.





Que pensez-vous quand vous voyez la personne qui vous aimez?

“I am stretched on your grave” par Dead can Dance

L'amour, c'est frais comme un bouquet de printemps... Amoureuse, j'ai tendance à sautiller dans les prés parmi les oiseaux et les petites fleurs... La preuve : cette chanson est la gaité même. Si.


Que jouera-t-on à vos funérailles?
“Night and Day” par Sondre Lerche

Non, vraiment ce n'est pas la peine. Pleurez-moi cinq minutes, et puis continuez sans moi... Je ferai la même chose.





Quel est votre hobby?
“Back in black” par AC/DC

Ah. Là j'ai vraiment du mal à trouver quoi dire...

J'adore me balader à l'arrière des Cadillac et faire genre je suis la reine de la ville ?

Bon d'accord, c'est pas crédible... mais il faudra s'en contenter !





Quelle est votre plus grande peur?
“I alone” par LIVE.

Effectivement, si ma survie devait tenir à l'amour qu'une seule personne est censée me porter, j'aurais sacrément la trouille !





Quel est votre plus grand secret?

“A Nation once again” par The Dubliners

Ne le répétez à personne, mais il m'arrive de fredonner des hymnes nationalistes irlandais lorsque je suis sous la douche...

Que pensez-vous de vos amis?

“Elle du matin et lui du soir” par Vincent Baguian

Ah, c'est donc pour cela que je ne les croise jamais...

Quelle la chanson de votre vie?

“Crawl away” par Tool

Ma vie, c'est trop de la balle.

Eloignez-vous tous très vite tant que vous pouvez encore ramper...




Qu'est ce qui vous décrit?

“Elizabeth on the Bathroom floor” par Eels

On va pas se plonger dans les paroles, de toutes manières je n'aime pas Eels, mais le titre est plutôt drôle car effectivement, Elise dort dans sa salle de bains lorsqu'elle se sent mal. Si vous saviez à quoi ressemble ma salle de bain, vous aussi vous trouveriez cela comique.




Quel titre allez-vous donner à ce billet?
“Lay your head down” par Keren Ann


En conclusion, je ne sais pas s'il faut que je change de vie ou de goûts musicaux...