vendredi 14 novembre 2008

Enfin, tabernacle !!



Dror, celui qui tient la chronique "musique" dans Siné Hebdo, remet les pendules à l'heure (SH n°9, 5 novembre 2008) :

"Les Français oublient souvent les génies francophones d'Outre-Atlantique. Ainsi, personne n'oublie de citer Léo Ferré, Georges Brassens, Serge Gainsbourg ou Jacques Brel dans les plus grands poètes francophones. Mais qui pense à y inclure le plus jeune d'entre eux, le Québécois Richard Desjardins ?"

Moi j'y pense ! En plus il est encore vivant, celui-là, profitons-en.

"Richard Desjardins ne fait que ce qu'il veut faire, et c'est pour ça qu'il fait tout bien. Il vit où il veut, en l'occurence dans sa ville natale, en Abitibi-Témiscamingue, région reculée du Québec à l'accent rocailleux. Il n'enregistre des disques que lorsqu'il en a envie et préfère parfois réaliser des documentaires. Ses concerts sont rares, généreux et drôles car il ne les donne que dans des lieux qui lui plaisent, souvent des petites salles, des soirées-bénéfices ou gratuites. Loin des modes, la musique qui accompagne ses textes est simple, c'est la musique populaire de la région d'où il vient, une espèce de country québécoise. Musique simple mais pas bâclée car Richard prend son temps pour écrire et composer, et c'est aussi un excellent pianiste et guitariste."

Vous lirez tous seuls la suite de sa chronique...
Une raison de plus pour lire Siné Hebdo !
(à force, je vais bien finir par convaincre Draleuq d'abandonner Philippe Val à ses rêves intellectualistes...)
Le blog de Dror propose aussi un complètement à ses chroniques. Et pour ma part, je vous aurais bien proposé d'écouter "Les Yankees" qui est, avec "Tu m'aimes-tu ?", la première chanson que j'ai entendue de lui, mais la vidéo est vraiment trop moche... Alors, allons-y pour "Et j'ai couché dans mon char"...


Et si vous décidez d'aller voir Le Peuple invisible à la Pagode à Paris au 26° Festival du film d'environnement...
Eh bien, on s'y croisera !


3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai le sentimint que Desjardins pourrait chanter un texte long de 24 hores...
L'a d'belles trouvailles, certes, mais frinchemint j'pense pô pouvouère partager son environnemint pouet pouéteux country avec l'accent charentais du 17ème siècle plus d'une petite t'heure, tsé. Pourtant, quand j'aime une foué ça pour toujours...calice!

louise miches a dit…

Un "maudit bel accent" en tout cas...

On sent le grand reporter : tu peux aller partout, te mêler à tous les peuples et parler toutes les langues...

Anonyme a dit…

Je peux surtout mêler ma langue à toutes les autres.